van leeuwenhoek margot élise

NOM : van leeuwenhoek. PRENOM : margot élise. ÂGE : vingt-neuf ans. PROFESSION : chirurgienne spécialisée en chirurgie plastique. ORIGINES : belges, mais possédant la nationalité américaine. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle. STATUT CIVIL : fiancée. CARACTERE : superficielle + ingénieuse + inflexible + égoïste + rude + loyale + méthodique + ambitieuse + charismatique + retorse + vindicative + rancunière + minutieuse + organisée + sentimentale. GROUPE : charmed. AVATAR : lana del rey. CREDITS : high.

Pour toi, la famille représente quoi ? sa famille, c'est par nécessité et principe qu'elle la côtoie. après tout, lorsque l'on est une van Leeuwenhoek, on ne peut pas simplement décider de se distancer d'eux et espérer ne pas avoir d'ennuis – surtout pas lorsque l'on est la fille aînée de la matriarche. ainsi, elle suit les ordres donnés, participe au business familiale sans broncher, puisqu'en tirant une forme de satisfaction malgré tout (sans oublier la réputation). elle feint leur fait confiance tout en restant perpétuellement sur ses gardes, proche de cette famille au sens large du terme sans vraiment l'être au final.
et puis, il y a son fiancé et leur union qui n'est rien d'autre qu'une farce ; chaotique et pleine de conflit, et pourtant (peut-être?) une familiarité s'est créée, à force. mais de là à parler de famille, il y a un pas que Margot ne franchira pas.

Les amis, sont une seconde famille selon toi ? pas vraiment – avant tout parce qu'une seule famille comme la sienne lui suffit amplement. courtoise et charmant avec aisance clients comme fréquentations occasionnelles, elle se fait amie de beaucoup sans réellement avoir d'amis qu'elle pourrait considérer comme proches. lors de soirées mondaines, Margot est toujours entourée mais incroyablement seule à la fois, et elle sait très bien qu'aucun d'entre eux ne serait présent si jamais réellement elle en avait besoin. elle n'est pas naïve à ce point.

ON A TOUS UNE HISTOIRE

(i) fille unique durant les quatre premières années de sa vie, elle ne fut pas élevée en Belgique, pas même en Europe. les van Leeuwenhoek sont confortablement installés à San Francisco depuis plusieurs générations déjà, et étendent leur réputation dans nombre de domaines ayant traits à la beauté ; de la chirurgie esthétique à la production de maquillage et autres produits servant à renforce et asseoir les canons de beauté arbitraires de notre société. une façade polie et convenue dissimulant le business officieux et bien moins plaisant mené par la famille depuis des années : trafic d'organes en tout genre et interventions chirurgicales controversées ou interdites, un marché pour sûr florissant.

(ii) malgré tout préservée de ce monde jusqu'à être en âge de pouvoir comprendre les actes de ses parents (des criminels, y avait-il réellement quelque chose à comprendre là-dedans?), sa mère cependant fut convaincue qu'elle deviendrait un élément utile lorsque la demoiselle entreprit de se lancer dans la chirurgie ; ainsi son dix-huitième anniversaire (rien de plus cliché) fut lourd de révélations, bien loin de ce qu'elle avait pu s'imaginer. et le pire, c'est qu'elle l'accepta sans même questionner la moralité familiale. à croire que c'est génétique, le crime.

(iii) loin d'être un prodige, il lui fallu beaucoup de persévérance tout au long de ses études pour finalement percer, et même à ce jour, Margot ne passe pas un jour sans craindre de voir sa réputation dans le milieu de la chirurgie plastique être ombragée par quelqu'un de plus talentueux qu'elle. des doutes qu'elle hait de toutes ses tripes, et qui n'ont de cesse de venir la narguer, encore et encore.

(iv) être fiancée n'a jamais été dans ses plans, mais c'est sans compter sur les imprévus de la vie. pas d'histoire d'amour à l'horizon cependant, juste un deal froid et nécessaire entre elle et son cher et tendre, la couverture du couple parfait et une belle somme d'argent. avant de réaliser que sa chère mère venait d'ingénieusement l'évincer du tableau de la succession familiale. et sans lui laisser la moindre échappatoire, la coinçant avec cette brute mal dégrossie l'appréciant tout aussi peu.

(v) malgré les circonstances quelque peu questionnables de leurs fiançailles, Margot ne déteste pas vraiment monsieur ; il est insupportable et agaçant, ses habitudes horripilantes et l'irriter est un plaisir dont elle ne se lasse pas. il lui est pourtant difficile d'ignorer l'inquiétude qui finit par poindre son nez après trois jours sans nouvelles ou lorsqu'il rentre une énième fois blessé – et elle sait qu'il ne supporte pas la vue du sang. oh, elle a bien évidemment goûté à sa brutalité inexpliquée, comme celle qui le mena à tenter de la noyer dans l'évier de leur cuisine. fâcheuse situation dont elle se sortit avec un sacré mal de nuque (et une belle frayeur) et lui une cicatrice qu'elle espère ne pas voir s'effacer avant longtemps. le craint-elle? c'est probablement plus compliqué que cela.

(vi) ses habitudes alimentaires sont proprement désastreuse. fast food bien gras et pots de ben & jerry's chunky monkey tiennent une part importante de sa diète, bien plus que les légumes verts et tout autre aliment considéré comme sain. autant dire qu'elle ne doit sa forme actuel qu'au sport qu'elle pratique quotidiennement en salle ainsi que son jogging du matin. ça et les compléments prescrits par son médecin, soyons réalistes. oh et la cigarette fait un parfait coupe-faim, lorsque nécessaire.

(vii) sociale et charismatique, elle est du genre à garder contact avec ses clients et régulièrement se faire inviter à leurs fêtes huppées ; un avantage social indéniable lorsque l'on sait en tirer parti. surtout lorsqu'il s'agit de se faire régulièrement recommander à de nouveaux clients.

(viii) en dépit de la nature hautement illégale de ses activités officieuses, et du fait que ses "clients" ne sortent toujours pas en vie de ces opérations, Margot ne semble pas faire de cas de conscience particulier. ainsi, sans aller jusqu'à affirmer qu'elle ne sait pas faire preuve d'empathie (ce serait un mensonge éhonté), il est évident que la demoiselle est quelque peu désensibilisée face à la presque barbarie du business, poussant à se poser des questions sur sa santé mentale ; certains seraient alors surpris qu'au-delà de son attitude froide et distante, définitivement aseptisée lorsqu'il s'agit de travail, la belge est plutôt saine d'esprit. si l'on met bien sûr de côté une difficulté certaine à exprimer réellement son affection, et une totale incapacité à former de vraies amitiés dépassant le stade de la superficialité – une perte de temps selon elle.

(ix) ayant grandi sur le territoire américain, c'est l'anglais qui lui a été enseigné avant tout, et le néerlandais en seconde langue, sous l'impulsion de ses parents toujours très accrochés à leur pays d'origine. durant ses années d'université, elle se retrouva également à étudier le français (rapidement abandonné) ainsi que l'allemand, dont elle possède encore quelques bases à ce jour.

(x) au-delà de son activité professionnel et du sport, Margot aime occuper son temps avec du jardinage, adorant les fleurs en tout genre, mais aussi le dessin. rien de très poussé pourtant, rien d'autres que des esquisses brouillons s'étalant sur les pages d'un carnet toujours soigneusement rangé ; des traits sans réelle personnalité, reproduisant froidement la réalité sans y apporter de précision. ça avait toujours été son échappatoire mais jamais vraiment une passion. outre ça, elle est plutôt bon public, son ennui facilement satisfait par la série en vogue du moment, ou n'importe quel autre programme abrutissant – et les séries télévisées se déroulant en milieu médical n'auront de cesse de la faire rire.

(xi) les relations avec sa famille proche, ses parents et sa sa sœur cadette, sont plus distantes que réellement chaotiques. littéralement terrifiée par sa génitrice bien qu'elle ne l'admettra jamais, la brune se fait souvent bien effacée face à elle, les épaules droites mais tremblantes, et l'ombre d'une incertitude dans la voix. il y avait toujours eu dans le regard de la dame quelque chose qui la faisait se sentir inférieure, une déception à chaque tournant de sa vie. ça et le fait d'être continuellement comparée à sa sœur, ne faisant jamais rien d'assez bien pour elle. son père, quant à lui, est plus une figure absente dans le paysage de son enfance. perpétuellement en voyage ou occupé, elle n'a jamais vraiment eu l'occasion de tisser des liens avec lui bien qu'il soit probablement le seul envers qui elle n'a aucun grief. et il y a sa sœur. une peste en puissance qu'elle avait toujours cru de son côté, s'étant imaginée une complicité qui avait fini par tomber en éclat face à l'ambition de la cadette dépassant la sienne. rien de la famille idéale.

(xii) le contact physique est quelque chose qui l'insupporte avec la plupart des gens ; Margot déteste voir des inconnus lui prendre la main ou toucher son épaule, et pire encore lorsqu'ils tentent de la serrer contre eux. bien sûr une poignée de main est tout ce qu'il y a de plus professionnel, mais dès qu'on s'y attarde trop (ou que la personne à les mains moites!), l'inconfort grandit. paradoxalement pourtant, la belge cherche ce même contact avec certains, appréciant la sensation de leur peau chaude sous ses paumes et l'intimité qui se créé, sans qu'elle sache expliquer pourquoi.

(xiii) bien qu'aimant avoir ses petites habitudes, elle semble s'être facilement faite à la vie en cohabitation avec l'ours lui servant de fiancé – si bien sûr on met de côté leurs disputes incessantes et désaccord à la pelle. sans être réellement capable de mettre le doigt dessus, il y a quelque chose d'étrangement plaisant à leur routine défiant la norme :  leurs interactions certes souvent plus confrontations que discussions casuelles, ces fiançailles aux motivations nullement sentimentales ou le fait qu'elle n'arrive pas à se convaincre de le détester totalement (quand bien même il l'a kidnappée, parmi la longue liste de ses méfaits).

(xiv) au palmarès des habitudes probablement agaçantes, il y a son amour des bains tôt le matin ou des douches en plein milieu de la nuit ; le fait qu'elle ne supporte pas le moindre filet de lumière lorsqu'elle veut dormir et qu'elle vous secouera sans remords si vous ronflez. et n'imaginez même pas toucher à ses affaires, ou pire, les déplacer sans son autorisation. en effet, sans être particulièrement attachée au principe d'ordre au sens large du terme, Margot aime savoir précisément où son ses possessions, que ce soit personnelles ou son matériel médical. autant dire qu'elle est une patronne quelque peu irritante, et les infirmières ont tendance à se succéder régulièrement.

(xv) parfaitement consciente que cela puisse le déranger, elle a pris ses aises dans la maison de son fiancé sans la moindre gêne. il n'y a que la piscine qu'elle n'approche pas, se gardant bien de lui dire qu'elle ne sait pas nager : ce serait lui donner de mauvaises idées, et le passage de l'évier lui ayant suffi.

TOI, DERRIÈRE L'ECRAN

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