AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

Partagez
 

 entre mère et fils (elizabeth)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

William Jones

William Jones
est un nouvel habitant

entre mère et fils (elizabeth) Tumblr_mjd2r5jMqX1qcz48ho3_250 welcome to the city : 13/04/2016
dialogues : 45
crédits : shiya
études / métier : propriétaire et chef des "délices de jones"

entre mère et fils (elizabeth) Empty
MessageSujet: entre mère et fils (elizabeth)   entre mère et fils (elizabeth) EmptySam 16 Avr - 18:42

elizabeth & william
entre mère et fils

"Et la prochaine fois que tu oses me présenter une merde pareille, c'est même plus la peine de venir bosser ici !". William était rouge de colère. Le service était terminé et la cuisine se vidait peu à peu. Si d'ordinaire, le fils Jones était connu pour sa drôlerie et son inconscience, lorsque ça touchait du domaine du travail, il devenait un autre homme. Minutieux, exigeant et ne prenant pas de gants, il demandait à ses employés le meilleur d'eux mêmes... ce qui n'était pas vraiment le cas cet après-midi là. "Oui chef, je suis désolé, chef". Le pauvre garçon le regardait avec cet air de merlan frit, il aurait presque pu l'attendrir. Du coup, après un léger soupire lourd de sens, William lâcha son torchon sur le marbre. "Allez, rentre chez toi te reposer". Il savait qu'il n'était pas facile à vivre. Il ne l'avait jamais été. Déjà gamin, ses parents en voyaient de toutes les couleurs à cause de lui. Il se souvenait encore de son paternel, se demandant bien ce que son fils allait faire de sa vie. Et puis, il y avait eu cette découverte, cette sorte d'évidence qu'il avait trouvé dans la cuisine. Lui qui n'avait jamais supporté l'autorité s'était vu transformé au contact de chefs étoilés. Il avait appris ce qu'était la rigueur et le respect et s'il avait toujours gardé sa malice et son goût pour les emmerdes, William s'était surtout découvert un talent qu'il avait exploité du mieux qu'il le pouvait.
Désormais seul, il ôta son tablier, sa toque et se passa une main sur le visage. S'il n'avait pas été passionné à ce point, cela aurait fait longtemps qu'il aurait jeté l'éponge. Pour autant, il adorait son métier, même s'il était très épuisant. Lorsqu'il sortit de la cuisine, la salle était vide, les clients étaient partis et le ménage avait été fait. Il était seul dans la pièce, une pancarte sur la porte d'entrée indiquant que le restaurant était fermé. En ce dimanche après-midi, même la boutique était close. Il fallait bien qu'il cesse de bosser quelques fois et puis, les gens profitaient de leur dimanche en famille, ouvrir n'aurait servi à rien.
Physiquement un peu épuisé, il prit place sur une chaise de la boutique de pâtisserie, observant le lieu, comme s'il le découvrait pour la première fois. Il était fier. Fier de continuer à faire vivre cet héritage. Il en avait parcouru du chemin. Il y avait eu l'école à Paris, puis, son premier travail dans un grand restaurant étoilé. Il en avait bien bavé avant de se faire remarqué par le chef et finalement ce dernier lui avait proposé de tenir le restaurant qu'il ouvrait à San Francisco. Un retour aux sources triomphal. Il était parti comme un looser et était revenu, à la tête d'un sublime restaurant. Son père ne le lui avait jamais vraiment dit, mais lorsqu'il était venu le chercher à l'aéroport, William avait lu la fierté dans les yeux de son géniteur... Et ça avait valu tous les plus beaux compliments du monde.
Finalement, plus il grandissait et plus il se rendait compte qu'il ressemblait à son père. Il tenait de lui de nombreux traits physiques, mais au delà de cela, il n'était pas très doué avec les mots, préférant se cacher derrière un humour et une malice un peu lourds.
C'est des bruits de pas dans son dos qui le ramenèrent à la réalité et lorsque William aperçu sa mère, entrer dans la boutique, il se leva pour venir la saluer. "'Lut m'man", lâcha-t-il d'une voix un peu fatiguée. Elle était probablement entrée par la porte arrière, ayant encore les clefs de l'établissement. Il fallait dire que c'était elle, l'âme de cet endroit. C'était elle qui avait acheté la boutique pour en faire une pâtisserie. Lui, il n'était arrivé qu'après, lui donnant un petit coup de main avant de lui proposer d'acheter le local accolé pour en faire un restaurant gastronomique. Elle l'avait suivi, ayant probablement le même brin de folie que son fils. Et puis, ça avait marché. Si aujourd'hui, Elizabeth était à la retraite, elle venait souvent et en un sens, ça rassurait William. "Tu vas bien ?", demanda-t-il, se rasseyant sur sa chaise, à moitié affalé.
Revenir en haut Aller en bas
https://trustyourfamily.forumgaming.fr/t226-c-est-au-moment-ou-tu

Elizabeth Jones

Elizabeth Jones
est un nouvel habitant

entre mère et fils (elizabeth) Tumblr_nu05kyHzAj1sadeovo10_500 welcome to the city : 10/04/2016
dialogues : 113
crédits : (c) fre
études / métier : J'ai été secrétaire avant de devenir mère au foyer pour ensuite me retrouver derrière les fourneaux en tant que pâtissière. Je suis aujourd'hui à la retraite, ayant passé le relais à mon fils.
plutôt famille ou amis : Ma famille occupe une place énorme dans ma vie, faut dire, ils sont nombreux ! Mais il n'empêche que je suis toujours disponible pour mes amis qui m'apportent beaucoup d'air frais.

entre mère et fils (elizabeth) Empty
MessageSujet: Re: entre mère et fils (elizabeth)   entre mère et fils (elizabeth) EmptyDim 17 Avr - 15:08


❝ Entre mère et fils ❞
- William & Elizabeth -
Il faut comprendre que chacun de nous a des qualités et des défauts; ce sur quoi l'on focalise son attention a tendance à prendre de l'ampleur, à s'étendre. Si vous braquez les projecteurs sur les qualités d'une personne, même si elles sont infimes, elles s'accentueront, se développeront jusqu'à devenir prépondérante. D'où l'importance d'avoir dans votre entourage des gens qui croient en vous, en vos qualités et vos capacités.
   
Il est huit heures, le réveille sonne mais Elizabeth est déjà réveillée depuis quelques minutes. Ce matin ressemble à une grasse matinée pour elle, à cette heure-ci. Ça lui change des jours où ses petites filles viennent à la maison et descendent dans le salon aux petites heures. C’est après avoir enfilé son peignoir et ses pantoufles qu’elle descend dans la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Quelques croissants à mettre au four, des tartines grillées, du beurre, de la confiture, du jus d’orange frais et une tasse de café trouvent bien vite leur place sur le vaste plan de travail central de la pièce. Ellie n’attend qu’une chose : sa fille, Juliette qui, elle l’entend, vient de sauter sous la douche. La mère de famille s’étonne même de la savoir éveillée de si bonne heure pour un dimanche matin. Avec le métier qu’elle fait, cette dernière doit être habituée à veiller tard, se lever tôt ou encore bouger en plein milieu de la nuit mais maintenant qu’elle est de retour et n’a pas encore trouvé de poste à San Francisco, elle profite bien des heures de sommeil qu’elle peut s’octroyer avant de retourner dans le système. Qui l’en blâmerait ? Les pains sortent à peine du four lorsque la cadette Jones descend les escaliers pour arriver dans la cuisine. « Salut m’man. » dit-elle en déposant un rapide bisou sur la tempe de cette dernière avant de se tourner vers la table préparée et d’attraper une tartine beurrée. « Salut ma chérie. Quoi de prévu aujourd’hui ? » lui demande Elizabeth tout en remarquant qu’elle s’est bien apprêtée. Puisque les Jones ne sont pas du genre à sortir les habits du dimanche, elle sent qu’il y a quelque chose dessous. « J’ai un rendez-vous avec un médecin au sud de la ville. » répond-t-elle à sa question, la bouche pleine. Elle sait que ce n’est pas parce qu’elle est personnellement malade mais bien parce qu’elle est toujours à a recherche d’un emploi. « Un dimanche ? » s’enquiert-elle tout de même de lui demander. Outre le fait que ça lui paraisse étrange, elle se dit surtout qu’elle manque une occasion de la coincer. Deux semaines qu’elle est revenue et pas une seule fois elle n’a réussi à la garder assez longtemps auprès d’elle pour lui poser les questions qui lui trottent dans la tête à propos des raisons vagues de son retour. Non pas que ça la dérange, loin de là, mais elle est persuadée qu’il y a des raisons fondées concernant son déménagement précipité. « Les hôpitaux ne vont pas s’arrêter de tourner parce qu’on est dimanche, maman ! Et puis il y a généralement moins de monde ce jour-là. » lui répond-t-elle. Elizabeth hoche la tête. Ce n’est pas faux. Elle ouvre la bouche pour tenter d’en placer une autre mais sa fille s’est déjà relevée et enfile sa veste pour s’en aller à son rendez-vous. Elle ne peut pas la retenir plus longtemps mais se dit qu’elle en perd rien pour attendre. Quitte à ce que toutes ses questions lui tombent dessus d’un coup. « Sois prudente, à ce soir ! » lui lance-t-elle juste avant qu'elle ne passe le porche d'entrée.

Plus tard dans la matinée, elle reçoit un coup de fil de Mattie qui la prévient qu’elle passera en fin d’après-midi avec Jem et Josh et qu’ils resteront probablement manger. Heureusement pour elle, ses frigos sont toujours plein à craquer –oui, il y en a plusieurs, vous croyez qu’un c’est assez quand il y a jusqu’à dix-sept personnes qui peuvent débarquer en même temps ?– et il y a toujours de quoi faire. Après s’être préparée, elle décide de se rendre en ville pour acheter des fleurs. Une maison fleurie est bien plus agréable, selon elle. Chez le fleuriste, elle emporte différents bouquets, dont deux qu’elle déposera à la pâtisserie. Ce n’est décidément pas le genre de William de penser à ce genre de chose, il a déjà assez à faire avec la cuisine et la paperasse, le charger de la déco serait l’enterrer vivant. Elle le retrouve d’ailleurs assis dans la petite salle devant le comptoir de ventes, l’air fort dans ses pensées. « Bonjour Will. » lui répond-t-elle tout en changeant les fleurs dans les deux vases aux opposés du comptoir. « Tu vas bien ? » lui demande-t-il, le ton plus las qu’elle ne l’aurait cru. « Plus en forme que toi, on dirait. » dit-elle en s’asseyant en face de lui. S’il y a bien une personne avec qui Elizabeth a légèrement du mal à déceler s’il est propice à la discussion, c’est bien lui. Probablement dû à toutes ces années où il lui a claqué la porte au nez, enfermé dans son mutisme. Elle tente tout de même une approche subtile. « Ça s’est bien passé ce midi ? » demande-t-elle, regardant aux alentours. Tout semble nickel, déjà rangé et nettoyé. « Comment vont les filles ? » poursuit-elle
code by lizzou — gifs by TUMBLR — 000 MOTS.

   
Revenir en haut Aller en bas
https://trustyourfamily.forumgaming.fr/t78-ellie-take-a-deep-brea
 
entre mère et fils (elizabeth)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» theo james - fils caché
» la fiche ¦ pour un échange de fiches entre forums

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Don't trust your family :: Welcome to San Francisco :: Richmond district :: Les délices de Jones-
Sauter vers: