ON A TOUS UNE HISTOIRE

J’étais concentrée à rendre ce que je faisais parfait.  Je ramenais le sable à la construction, alors que le bruit des vagues me berçait avec douceur, je levais la tête voyant ma sœur  nager dans l’eau. Moi, cela m’était impossible, pour rire mon cousin plus vieux que nous nous avait dit qu’un requin nageait juste en dessous de nous attendant de voir quel enfant sera le meilleur à déguster !  J’avais toujours eu très peur des requins, pourtant je n’en avais jamais croisé. Rien que le fait d’entendre le nom de cet animal, j’étais obligée de paniquer, pourtant je ne montrais jamais rien de ce que je ressentais.  Je regardais autour de moi et mon regard se posa sur lui !  Il me tapait sur les nerfs et pas seulement !  Ce petit de notre âge ou alors plus vieux d’un an adorait me prendre pour son souffre-douleur.  Le sourire qu’il afficha en me voyant, je reportais mon intention sur le château de sable que je faisais, alors que j’essayais d’oublier la présence de Lorenzo dans les parages.   C’était chose facile, vu que je ne pouvais pas le voir ! Il avait le don de m’énerver, puis ce n’était pas le seul garçon, vu que les garçons misent à part mon père et mes cousins,  ils étaient tous bêtes et inutiles ! Je n’avais jamais compris pourquoi maman me disait que cela allait changer dans quelques années, non, aucun risque que cela change, j’en étais sûre. Je venais  de finir mon château, j’étais fière de moi, je me retournais pour le montrer à mon père. «  Père, maman ... » J’allais finir ma phrase, mais un rire  et du sable m’explosa en pleine figure Lorenzo venait de shooter dans ma construction en restant face à moi pour se moquer ! J’avais envie de pleurer, mais au lieu de ça je prenais le râteau que j’avais et me levais  pour le taper avec.  Je me défendais,  mais mon père n’avait pas vu ça ainsi.  Il venait de m’agripper par le bras et me souleva en me hurlant dessus !  Il m’avait pris quoi ? Que penserait Dieu de tout ça ?  Un tas de questions qu’il me beuglait à l’oreille alors que ma sœur venait me défendre en expliquant que je n'avais rien fait ! Pour le coup, on finissait toutes les deux dans la voiture avec lui énervé. Il conduisait en râlant, expliquant que ce que je faisais, c’était mal et que comparait à ma sœur le diable s’était posé sur mon berceau. Ses mots et sa réaction, me faisaient extrêmement peur, j’étais en larmes et ma main s’était glissée dans celle de ma sœur. Ce fut là que notre vie changea. Accident de voiture, mon père n’eut que quelques égratignures, ma sœur perdit l’ouïe et moi, j’étais coincée dans un fauteuil roulant.

« Les filles, vous descendez? Nous devons partir » J’étais recroquevillée sur moi-même dans la pénombre de ce placard, alors que j’entendais le rire de ma sœur se rapprocher de moi.  Je fermais les yeux pour me concentrer sur ses bruits de pas qui était, de plus, en plus proche de moi. Elle me cherchait, je pouvais glousser autant que je voulais, elle ne me trouverait pas ! «  Les filles ! Vous avez besoin d’aide ? »   Ma mère s’impatientait en bas, elle n’allait pas tarder à gravir les marches pour voir ce qui nous retenait  pour qu’on ne se précipite pas à descendre les marches.  Je finissais par sursauter quand la porte de ma cachette s’ouvrit. Je soufflais bruyamment quand  je vis Olga une jeune femme d’une vingtaine d’années,  je la regardais, j’étais triste, je voulais jouer et  ne pas aller à l’église.  J’étais obligée ? Je pourrais sans doute jouer la comédie pour échapper à ce nouveau Dimanche. J’avais beau avoir onze ans, je ne voulais pas y aller, les regards étaient toujours sur nous !  «   Je comprends que Deen ne réponde pas, mais toi !  Non. Alors  dépêches-toi Leen. » Je déposais mes mains sur  les roues de mon fauteuil roulant, allant vers la sortie de la chambre tout en roulant sur les pieds d’Olga ! Elle avait le don de me rappeler que je ne pouvais pas laisser ainsi ma sœur ! Je voulais jouer et connaissant Acideen, elle aurait voulu suivre maman dans l’affiler.  On était différente tout en étant complémentaire.  Je me retrouvais face à ma sœur et la regardais laissant un sourire se peindre sur mes lèvres. «   On doit descendre. »  Elle s’installa sur mes genoux alors  qu’Olga reprit le contrôle de mon fauteuil.  Elle entra avec nous dans l’ascenseur alors que je mimais sur mes lèvres ce que je voulais que ma sœur comprenne. «  Elle m’énerve … je n’ai pas envie d’y aller... on sera encore le sujet fixe du sermon  de père. » Personne   ne pouvait comprendre sauf Acid’ qui lisait à merveille sur mes lèvres,  après notre accident on avait toutes deux apprit à se débrouiller  avec ce que nous avions eu par Dieu … enfin, c’était surtout mon père qui conduisait énervé, mais pour lui notre Dieu avait décidé de nous mettre ça sur la tête pour une bonne raison.

« Un petit effort encore Binky,  tu y es presque. » Je regardais le kiné dans les yeux, je suppliais du regard qu’il me fasse arrêter, c’était trop, mes bras étaient en feu. Je me retrouvais coincée au milieu du parcours, les pieds sur le sol je ne ressentais que peu de chose dans mes jambes, du haut de mes treize ans je luttais jour après jour à ces séances qui me démoralisaient de plus en plus. Je finissais par ne plus sentir la force dans mes bras, ces derniers finissaient par lâcher sous la pression me laissant m’étaler de tout mon large sur le sol. Les larmes ruisselaient le long de mes jours, alors que je fermais ces derniers. J’étais la seule fautive de tous ces malheurs qui s’étaient posés sur ma famille ! J’étais la mauvaise, mon père me l’avait assez dit, il ne pouvait pas me pardonner le mal que j’avais fait à ses deux filles !  «  Bink! » Je relevais mon visage en direction de mon meilleur ami qui m’avait accompagné. Lorenzo. Ce petit garçon que j’avais sauvagement agressé à la plage après qu’il s’en soit pris à mon château de sable ! Il voulait m’embêter pour qu’on puisse réellement faire connaissance, j’avais raison petite que les garçons s’étaient bêtes après tout. Je le regardais et venais déposer ma tête contre son torse. « J’en ai marre Enzo, je n’en peux plus, je suis à bout de forces … » Il venait embrasser mon front tentant de me rassurer en me serrant un peu plus contre lui. « Ça va aller. » Je fermais les yeux le laissant me porter jusqu’à mon second moi, le surnom de mon cher fauteuil, comment le nommer autrement vu qu’il me suivait partout sauf dans mon lit. J’étais épuisée, je n’avais qu’une envie me détendre, mais mon père comme souvent avait invité la communauté à manger chez nous, je n’étais pas d’humeur à supporter ça, et Enzo l’avait compris en voyant ma tête de dépiter sans doute quand il me parla de me ramener chez moi. Je pensais qu’il allait m’emmener chez moi, mais il se gara à la falaise, me faisant sortir de la voiture, j’eus un petit sourire. Il n’y avait pas besoin de mot, j’étais heureuse d’être loin de ma famille, même si Deen pouvait rapidement me manquer, elle était parfaite et toujours présente pour mon père, mais je n’y arrivais pas moi. Il m’emmena au bord de la falaise, je regardais la beauté de l’endroit alors qu’il se posait à mes côtés. « Un jour, je voudrais sauter d’ici, enfin quand mes jambes décideront à nouveau d’être en accord avec le reste de mon corps. » J’éclatais de rire nerveusement alors qu’il me promettait qu’il allait sauter avec moi ce jour-là ! Je fermais les yeux levant les bras en l’air les laissant se faire malmener par le vent qui était fort aujourd’hui, j’avais l’impression de voler et cela me faisait un bien fou. J’avais compris qui j’étais de ce duo de jumelles, la petite folle impulsive alors que ma sœur était justement celle qui restait dans le droit chemin.

« Tu comptes sauter où tu voulais que je vienne pour te pousser ? » Je me retourne un large sourire venant de s'imposer sur mon visage. Je regardais Lorenzo dans les yeux, je ne l'avais pas revu depuis trois jours ! Cela faisait exactement trois jours que j'avais décidé de perdre ma virginité avec lui.« Ou alors j'espérais que tu prennes ma main pour sauter avec moi ! » Je le regardais dans les yeux alors que ses bras se déposaient autour de ma taille m'attirant à lui, mon cœur se mettait à battre plus fort, mes paupières me plongèrent dans une pénombre qui était douce, j'avais la sensation d'être en sureté dans ses bras. La première fois depuis que j'avais appris à connaitre Enzo que je me retrouvais à sa hauteur, enfin, il mesurait quelques centimètres de plus que moi. J'étais sur mes pieds, j'avais encore du mal à ne pas boiter, mais j'étais loin de mon second moi ! Je réalisais chacun de mes vœux sur ma liste de souhaits que j'avais écrit avec lui. Il ne me fallait pas grand-chose pour avoir la sensation de tenir une nouvelle vie entre mes mains. Perdre ma virginité, danser pendant une nuit entière mes rêves n'étaient point grand, mais ces derniers avaient su me donner de l'espoir dans ma chaise ! Malgré ça, je n'étais pas heureuse, quoi que je l'étais, mais ma sœur elle était toujours enfermée dans cette bulle de silence, mon père lui n'était pas heureux que je sois sur pied ! Ma mère ne savait pas trop où se placer comme toujours à suivre son mari ou plutôt son gourou. La main d'Enzo venait se glisser dans la mienne me tirant vers le bord de la falaise. « Tu te sens comment ? » Je tournais mon visage vers lui peignant un sourire assez faux sur mes lèvres, je me sentais mal d'être bien, c'était si complexe tout ce qui pouvait se tramer dans mon esprit. « Je ne sais pas. » Je mordais ma lèvre avant de venir embrasser sa joue avec douceur alors que je lâchais sa main pour sauter sur un coup de tête. Je m'engouffrais dans l'eau alors que j'avais tenté de garder les yeux ouverts durant le saut, mais c'était plus fort que moi de les fermer pour oublier la peur qui me rongeait. J'étais faible encore, on m'avait dit de faire attention et de ne rien faire de fou, mais j'en avais marre d'être enfermée dans une cage, je réclamais ma liberté. J'ouvrais les yeux voyant les tourbillons des vagues roulaient autour de moi, alors que je levais la tête vers le ciel, j'étais sous l'eau encore, alors que mon air commençait à quitter mes poumons et que je commençais à crier sous l'eau pour me libérer d'une certaine manière. Je sentais des bras m'entourait, Enzo venait de sauter et de me rejoindre dans l'eau. Je remontais avec lui à la surface me tournant vers lui pour coller mon corps au sien et poser mon front contre le sien.


Sydney, Australie. Et un cœur brisé. Un mois après que mes jambes avaient enfin décidé d'être en accord parfait avec mon corps, ma grand-mère tomba malade. Ma mère australienne de pure souche n'avait pas hésité à faire bouger toute la famille en Australie. Je connaissais ce pays, cette ville, j'y allais en vacance, j'avais souvent rêvé de quitter l'Italie pour ce pays, mais pas maintenant, il était trop tôt ... Je commençais à être bien dans mon monde que je m'étais créée en un mois. Je pouvais profiter de mon meilleur ami, mais c'était trop tard maintenant, je me retrouvais à tellement de kilomètres de lui. J'avais du mal à ne pas lâcher une larme quand je pensais à lui, à nous qu'importe ce que nous étions on était simplement heureux. Mes jambes se balançaient dans le vide alors que mes yeux flirtaient avec le jeu de lumière de cette nouvelle ville en pleine nuit. Je sentais une main se poser sur mon épaule, je tournais la tête vers ma sœur en pinçant mes lèvres alors que je finissais par rompre cette promesse que je m'étais faîte à moi-même qui était que je ne devais pas pleurer. Elle me prenait dans ses bras alors que je la serrais contre moi laissant mes jambes remonter sur le petit muret qui était censée nous empêcher de nous écraser en plein centre-ville. Ma sœur et moi étions différentes, mais malgré ça nous avions toujours été présentes l'une pour l'autre malgré que j'étais la cause de son handicap ! Elle me disait que non, mais mon père comme moi était d'accord sur ce seul point ! J'étais le diable pour lui ... Je l'avais déjà entendu dire qu'il était sûr que j'étais l'enfant du diable. Mon père était très croyant au vu de son métier, c'était normal, sans doute, mais aussi un peu trop strict à mon coup ! J'avais du mal à me plier à ses envies. Je me levais oubliant tout ça pour emmener ma sœur dormir avec moi dans le même lit, j'avais besoin d'elle pour affronter ce nouveau monde et je serais présente pour elle.

Il m'agrippait par le poignet en me poussant contre le mur. Je le regardais dans les yeux, le provoquant presque alors que Jordi finissait par quitter ma chambre et puis la maison. « Tu es sale ! Qu'ai-je fait pour mériter une telle fille ? Tu n'aurais jamais dû être là, tu es une fatalité pour ce monde ! » Je le regardais tentant au maximum de retenir mes larmes, ses mains serraient de plus en plus mes poignets alors que ma mère me fixait avec un regard compatissant, mais rien ne sortait de sa bouche, elle le laissait faire ! Ses mots ne faisaient pas que ricocher sur moi pour une fois, mais il me pénétrait tuant petit à petit le peu d'amour que j'avais pour lui tout en assombrissant l'estime que j'avais de moi. Malgré la douleur psychologique que je commençais à discerner en moi, je continuais de le défier du regard, je voulais qu'il sorte toute sa hargne qu'il pouvait éprouver pour ma personne. Il relâchait la pression sur poignet, avant de s'écarter et de me regarder une dernière fois avec dégoût. Il prit ma mère par la main pour me laisser seule dans ma chambre. Je culpabilisais d'avoir couché avec mon petit copain alors que j'avais vingt ans ! En quoi ce comportement n'était pas normal, en écoutant ce  qu'avait pu me dire mon cher père, j'avais l'impression d'avoir vendu mon corps. Comment considérait-il cela ?  Je n'en savais rien, mais j'étais fatiguée, cette situation venait de me mettre à mal. Je me changeais dans la salle de bain commune que j'avais avec ma sœur, une fois prête pour me coucher, je regardais grâce à la pénombre crée par la lune si ma sœur dormait. Je m'étais rapprochée du lit pour venir l'embrasser avec douceur, alors que je retournais par la suite dans ma chambre. Je pensais pouvoir dormir, mais mon père m'attendait dans ma chambre avec un sac en plastique qui était rempli de fringues chiffonnées. « Père ? » Je le regardais alors qu'il souriait doucement, comme heureux de faire ce qu'il allait faire. « Il n'y a plus de père pour toi ! Tu n'es rien et ne seras plus rien pour cette famille ! » Il me lança ce sac au visage tout en hurlant. « Va-t'en et ne revient plus jamais ici, tu n'es pas la bienvenue ! Je n'ai pas élevé une telle fille ! » Je regardais ma mère qui me montra la sortie de ma chambre, je ne pouvais pas résister, j'étais comme assommée, je lâchais les larmes que j'avais trop longtemps retenues. « Maman, s'il te plait ! » Je la regardais ou plutôt la suppliait du regard, alors qu'elle restait immobile face à moi, elle me donnait l'impression d'être morte. « Mais réveilles-toi bon sang, Maman ! » Je hurlais, je voulais qu'on prenne ma défense, qu'on me rassure, mais c'était comme une guerre déjà perdue d'avance. Mon père m'attrapa par le bras pour me foutre une baffe en ne mâchant pas ses mots ! « Tu ne  parles pas comme ça à cette femme, elle n'est pas ta mère, maintenant, tu t'en vas ! » Je baissais la tête laissant ma main sur la joue encore toute chaude par cette gifle violente que je venais de recevoir. Je finissais par quitter la maison, une fois sur le trottoir, je me mis à courir à en perdre haleine pour m'éloigner de l'endroit. Mon seul regret était de ne pas avoir dit au revoir à ma sœur. Mais cette dernière ne pouvait pas entendre et ne se doutait même pas alors qu'elle était dans les bras de Morphée ce qui venait de se passer dans la maison des Mackintosh.

Ce fût deux mois après mon arrivée à San Francisco que je finissais par rencontrer Gypsy. Cette femme plus âgée que moi, m’avait tendu la main alors que je pensais que cela serait impossible. Je me débrouillais bossant pour des petits boulots qui pouvaient parfois craindre, comme livreuse de journaux et tout. Puis la jeune femme m’a aidé en me laissant vivre chez elle. Cette situation a créé entre nous une relation assez exceptionnelle étant donné qu’elle était devenue très rapidement une amie pour moi. Puis, en face de son appartement fût libéré un appartement que je pris, j’avais reprit mes études en médecine et je reprenais le cours de ma vie tout en ne quittant pas pour autant celle de Gypsy. Ce fût sans doute la première femme qui m’attira autant, les autres, je me disais que c’était juste une façon pour moi d’énerver mon père, sauf que mon père était loin d’être dans ma vie depuis tout ce temps et donc cela était totalement dingue de ressentir tout cela pour cette dernière ! Des envies de me laisser aller avec elle, mais souvent, je finissais mes nuits avec des hommes. Qui pourrait savoir que je suis attirée par les femmes depuis toujours tout autant que par la gente masculine ? Sans nul doute personne. Un an après mon installation dans mon appartement, j’avais finalement perdu mon travail, oubliant que c’était ce dernier qui me donnait le droit de rester en Amérique ! Finissant par travailler en tant qu’escorte grâce à une amie qui m’avait présenté l’univers. Pas besoin de coucher, parfois je me laisse faire avec les hommes dont j’ai envie, mais généralement ce sont eux qui désirent que donner de l’argent nous gâter. Les hommes payes pour que je les accompagne à des sorties, il suffit de donner envie à ses hommes sans vraiment rien faire ! Mais actuellement depuis un an j’ai mon papa gâteau, je sais qu’il a une famille avec des enfants, mais je n’ai jamais rien fait avec lui, il ne paye que mes besoins et mon appartement ! Mais, je n’avais pas vu la sanction me tomber dessus jusqu’à recevoir une menace d’expulsion de ce pays qui était devenue le mien comme mes amis étaient devenus une famille, ma cousine vit avec moi depuis quelques temps maintenant, toutes deux on bosse dans le même hôpital, je suis juste en chirurgie pédiatrique alors qu’elle est en général. Je ne lui ai pas parlé de la menace qui avait pesé sur moi, car Gyps’ m’a sauvé la vie sur ce coup-là en m’épousant, sans doute que me retrouver dans ce couloir dans le noir en pleurs la convaincu de m’aider ? Le temps me le dire, mais ce mariage m’intrigue au plus haut point à vrai dire mon envie d’être de plus en plus proche d’elle me tente atrocement.